Gestion de la qualité

La gestion de la qualité, les contrôles stricts et la traçabilité de la chaîne veillent au caractère sûr de notre volaille. Tous les éleveurs et abattoirs de volaille doivent veiller à ce que leurs produits respectent à tout moment les prescriptions légales strictes en matière de sécurité alimentaire et de qualité. En outre, ces produits sont traçables à tout moment et à chaque étape de la production, de la transformation et de la commercialisation.

Découvrez-en davantage ci-dessous sur la sécurité alimentaire, la gestion de la qualité dans la production de viande de volaille, et comment préparer votre poulet de manière sûre et hygiénique.

DES CONTRÔLES STRICTS GARANTISSENT UN ALIMENT SÛR

En Belgique, le contrôle de la sécurité alimentaire est organisé par l’Agence Fédérale pour la Sécurité de la Chaîne Alimentaire (AFSCA), qui coordonne toutes les structures qui veillent à la sécurité alimentaire. Cela permet une concertation permanente et favorise un échange d’informations fluide entre les divers maillons de la chaîne.

Chaque opérateur du secteur alimentaire doit disposer d’un système d’autocontrôle et se contrôler. La tâche de l’AFSCA est de contrôler ces systèmes d’autocontrôle. Des guides sectoriels ont été rédigés pour les différents maillons de la chaîne. L’AFSCA évalue ces guides sectoriels selon des critères de sécurité alimentaire stricts avant de les valider.

L’Arrêté Royal du 14 novembre 2003 définit de manière très précise les conditions régissant les systèmes d’autocontrôle, la traçabilité et la notification obligatoire en Belgique. La loi belge est entrée en vigueur un an avant la General Food Law, la législation qui constitue la base de la politique européenne en matière de sécurité alimentaire. Dans ce domaine, notre pays est donc un véritable pionnier. La Belgique applique les normes de sécurité alimentaire les plus strictes qui soient.

TRAÇABILITÉ DANS TOUTE LA CHAÎNE

Outre le contrôle, la traçabilité est également une donnée importante dans le secteur alimentaire belge. Il est toujours possible de savoir où et quand un animal a été élevé, transporté, abattu et transformé.

COMMENT LA SÉCURITÉ ALIMENTAIRE ET LA QUALITÉ DE LA CHAÎNE DE PRODUCTION DE VIANDE DE VOLAILLE SONT-ELLES GARANTIES ?

Environ 95 % des éleveurs de poulets de chair appliquent, en plus de la législation relative à l’autocontrôle, un ou plusieurs systèmes de qualité accordant davantage d’importance à l’hygiène, la sécurité alimentaire, la traçabilité et le bien-être animal. Ces entreprises sont contrôlées chaque année par des organismes de contrôle indépendants, qui évaluent une foule de conditions extralégales.

Belplume, le système de qualité du secteur belge de la volaille

Belplume asbl est devenue, depuis sa création en 2002, le système de qualité par excellence du secteur belge de la volaille. En 2006, Belplume asbl a été agréé comme centre d’agriculture durable dans le cadre de règlements relatifs à la qualité alimentaire. En respectant les conditions de Belplume, tous les maillons impliqués dans la production fournissent des garanties quant à leur mode de production. En outre, les sous-traitants appliquent eux-aussi des standards de qualité déterminés et généralement acceptés.

Des méthodes et des conditions de production de qualité, des contrôles indépendants et la garantie de la traçabilité et de la transparence forment les trois piliers du système de qualité Belplume.

1. Des méthodes et des conditions de production de qualité

  • Des volailles et des œufs sûrs

La sécurité alimentaire est le fer de lance de la production de viande de volaille et d’œufs, et il s’agit par conséquent d’un aspect du programme Belplume bénéficiant d’une grande attention. C’est ainsi que toute une série de mesures de prévention sont imposées pour éviter l’introduction et/ou la propagation de germes dans les entreprises.

  • Les standards de qualité

Les entreprises de production, mais aussi tous les sous-traitants, doivent respecter des standards de qualité déterminés et généralement acceptés. Le cahier des charges Belplume renvoie aux systèmes complémentaires suivants :

- Bonnes pratiques de fabrication (BPF) : les éleveurs de volaille ne peuvent utiliser que des aliments pour volaille provenant de fournisseurs certifiés dans le cadre de cette réglementation. Belplume soutient également l’utilisation d’un soja responsable et durable.

- Bonnes pratiques vétérinaires (BPV) : les vétérinaires d’exploitation doivent être certifiés dans le cadre du guide des bonnes pratiques vétérinaires ou d’un règlement similaire.

- Bonnes pratiques de service (BPS) : si des tiers interviennent dans la prestation de services professionnels tels que la vaccination, la capture, le chargement de la volaille, la désinfection et le nettoyage des poulaillers et la lutte contre les nuisibles, ils doivent provenir d’entreprises certifiées dans le cadre de la réglementation relatives aux bonnes pratiques de services dans le secteur de la volaille. Les entreprises titulaires d’un tel certificat disposent d’un audit administratif et visuel favorable et sont agréées pour leurs méthodes soigneuses, la prévention des maladies, le respect de l’hygiène dans l’exploitation et le recyclage permanent des collaborateurs.

  • Bien-être animal

Les exploitations de volaille sont systématiquement contrôlées, lors d’audits, quant au respect des prescriptions en matière de bien-être. Toutes les exploitations de volaille certifiées Belplume doivent respecter les prescriptions suivantes : une densité pas trop importante dans les poulaillers, un système de ventilation efficace garantissant un climat optimal dans les poulaillers et une luminosité suffisante. L’éleveur doit également attester de son professionnalisme par le biais d’une attestation agréée.

  • Antibiotiques

A l’instar des humains, les animaux peuvent tomber malades. Des médicaments, et, si nécessaire, des antibiotiques, sont utilisés pour traiter et éviter les maladies. Un usage inadéquat ou préventif des antibiotiques entraîne une résistance des bactéries, rendant les infections plus difficiles à soigner, chez l’homme comme chez l’animal. Belplume participe à la réduction du recours aux antibiotiques et à leur mise en œuvre raisonnable, et a dans cette optique ajouté plusieurs conditions d’agréation aux cahiers des charges Belplume. Ces conditions doivent permettre une moindre résistance des bactéries aux antibiotiques dans l’élevage de volailles. En outre, Belplume contraint chaque éleveur de volaille à consigner sa consommation d’antibiotiques dans le registre AB. Ce registre permet d’évaluer et de réduire activement la consommation d’antibiotiques.

  • Traçabilité

La conservation et l’échange de données permettent d’établir clairement l’historique et le statut de chaque lot de volaille. Cela permet d’une part une transparence dans toute la chaîne, et d’autre part une circulation fluide de toutes les informations pertinentes pour la chaîne. Un système de traçabilité unique est prévu dans toute la filière de production de viande de volaille, ainsi que pour les œufs, donc depuis l’éclosion des œufs jusqu’au poulet à rôtir en âge d’abattage, et jusqu’aux œufs de consommation. L’attribution d’un numéro de lot unique permettant une conservation soigneuse de l’historique d’informations de la chaîne est assurée par un nombre limité de couvoirs agréés. Un contrôle indépendant est en outre réalisé sur le fonctionnement de ce système.

2. Contrôles indépendants

Pour le contrôle du respect du cahier des charges Belplume, Belplume asbl fait appel à des organismes de contrôle indépendants. Par souci de continuité, un audit de suivi est réalisé périodiquement : tous les ans pour les entreprises de volaille et tous les six mois pour les couvoirs. Les résultats de ces audits sont soigneusement consignés dans une base de données par Belplume asbl.

3. Transparence

Le cahier des charges Belplume permet à des cahiers de charges privés (de certaines chaînes de magasins, par exemple) d’étoffer le cahier des charges Belplume en y ajoutant des accents spécifiques. En outre, l’échange avec les systèmes étrangers est favorisé. La reconnaissance mutuelle avec le programme néerlandais IKB est bénéfique aux deux programmes, que ce soit pour l’actualisation du système ou pour l’élargissement du champ d’action des opérateurs.

Pour en savoir plus : www.belplume.be.

COMMENT PRÉPARER VOTRE POULET DE MANIÈRE SÛRE ET HYGIÉNIQUE ?

  • Lavez-vous soigneusement les mains avant et après tout contact avec des aliments.
  • Traitez la viande de poulet crue avec soin, ne la passez pas sous l’eau.
  • Utilisez des ustensiles de cuisine (planches de découpe et couteaux) distincts pour le poulet cru et le poulet préparé, et lavez-vous les mains dans l’intervalle. Ne découpez pas vos légumes et votre poulet sur la même planche de découpe ou avec le même couteau sans les laver soigneusement au préalable. Ne déposez pas du poulet préparé sur l’assiette où vous l’avez déposé cru.
  • Cuit, rôti ou mijoté… Le poulet doit toujours cuire suffisamment. Le poulet est cuit lorsque sa chair est blanche à l’intérieur ou lorsque la chair se détache des os.
  • Mélangez régulièrement les produits à base de poulet préparés au four micro-ondes. Dans un tel four, la chaleur ne se diffuse pas uniformément dans les aliments.